17 Février 2012
Entre réalité et invention....
Qu’est-ce que la réalité ? Le monde est-il réellement ce que nous voyons ?
Un extrait du livre intitulé Le cerveau de Bouddha, de Rick Hanson et Richard Mendius, nous donne
un éclairage très instructif sur le sujet. Le voici donc :
« Une grande partie de ce que vous voyez « à l’extérieur » est une réalité fabriquée « à l’intérieur »
par votre cerveau, comme des images de synthèse d’un film. Seule une petite fraction des données transmises
au lobe occipital parvient directement du monde extérieur. Le reste provient des réserves de la mémoire interne
et des modules de traitement perceptifs. Votre cerveau simule le monde – chacun de nous vit dans une
réalité virtuelle suffisamment proche du réel pour que nous ne nous cognions pas aux meubles. »
Simulation, ne trouvez-vous pas que ça ressemble à illusion ? Savoir cela donne vraiment à réfléchir.
Et confirme que nous avons tout intérêt à prendre soin de notre « intérieur ».
Notre super-ordinateur intégré travaille comme un formidable simulateur. Mais pour le meilleur ou
pour le pire ? Nous pouvons apprendre dans le livre précité au sujet de l’évolution des espèces, et cela inclut
l’espèce humaine, que la survie a été davantage déterminée par les expériences négatives que par les expériences
positives (il était par exemple plus important pour survivre d’éviter de se faire dévorer que de passer à côté d’un repas).
En conséquence de cela, notre cerveau porte davantage attention aux expériences négatives qu’aux expériences
positives. Il cherche davantage à éviter les choses qu’à les rechercher, et en général l’empreinte laissée par
les expériences négatives est plus forte que celle laissée par les expériences positives.
Comme l’ont écrit Rick Hanson et Richard Mendius : « Pour devenir plus heureux, plus sage et plus aimant,
il faut parfois nager à contre-courant de tendances profondément ancrées dans notre système nerveux. »
Ça ne nous facilite pas la tâche, mais c’est bon à savoir. Sortir des schémas de fonctionnement hérités de notre
évolution ou changer des habitudes demande donc un effort conscient et de nouveaux choix. Au début, l’exercice
peut exiger passablement d’efforts, mais plus les nouveaux circuits se tracent dans la conscience
et le cerveau, plus cela devient naturel.
Aujourd’hui, j’observe mes pensées avec vigilance en me rappelant que j’ai le pouvoir de les choisir
et ce, à chaque instant. En devenant de plus en plus maître de mes pensées, je gagne en capacité de
co-créer ce que je souhaite réellement dans ma vie.
On vous souhaite une belle semaine !
Isab’ailes et Michel
source : http://www.terre-de-lumiere.com/