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Gilles Rousseau  "la Vie en Soi"

Comment vivre en co-création avec la nature et en harmonie avec tous les êtres humains afin que nos différences deviennent des richesses à partager pour un monde d'Amour et de Tolérance.

Le cerveau comme un instrument de musique

Si la comparaison des langues existantes et la génétique ont permis l’exploit de la découverte d’une langue initiale, de sa datation, et de proposer quelques éléments de son vocabulaire, n’est-il pas possible, en observant simplement un cerveau humain de l’extérieur, d’y déceler quelques indices sur l’évolution des moyens de communication interhumaine ? 

 

 

Nous avons, au chapitre précédent, suivi le cheminement des informations auditives jusqu’au lobe temporal de l’encéphale. On peut considérer que la moitié postérieure du cerveau permet l’arrivée et l’analyse des informations sur le monde captées par les sens, le lobe occipital en arrière étant dévolu à la division et le lobe pariétal en haut recevant le tact. Si le cerveau ressemble à un piano, sa partie postérieure correspond donc au clavier, organe sensoriel touché par les doigts du pianiste. La partie antérieure, le lobe frontal, représente le mécanisme qui va transmettre l’information reçue par les touches du piano aux petits marteaux qui vont aller frapper les cordes en fonction des directives du pianiste. Elle est séparée de l’arrière par le sillon central, ou sillon de Rolando, et permet en retour d’agir sur le monde de façon adaptée, en fonction des expériences mémorisées : c’est le siège des fonctions « exécutives » qui permettent, par exemple, l’utilisation d’outils. Cette partie du cerveau s’est considérablement développée il y a deux millions d’années avec l’apparition de la première espèce du genre Homo, Homo habilis.

Vue externe du cerveau (© Pierre Lemarquis)

A l’arrière du lobe frontal, juste en avant du sillon de Rolando, se situe le cortex moteur primaire. C’est là que les « marteaux » du cerveau percutent les « cordes » neuronales, selon les ordres élaborés par les programmes moteurs du lobe frontal, activant les cellules nerveuses du faisceau pyramidal, qui convergent vers la moelle telle une cataracte, tendues entre le cerveau et les muscles effecteurs à qui ils transmettent leur « vibration ». Le neurologue canadien Wilder Penfield, par des expériences de stimulation électrique, a établi la carte des fonctions de ce cortex moteur primaire et retrouvé la représentation d’un corps humain disproportionné, la surface occupée étant fonction de l’importance fonctionnelle pour la motricité des segments du corps représentés. On se souvient que cette surface peut varier et s’adapter, par exemple avec l’extension de la zone des quatrième et cinquième doigts de la main gauche pour les violonistes professionnels.

Source : http://newsoftomorrow.org/arts/son/le-cerveau-comme-un-instrument-de-musique

 
 
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